C’est bien tard pour publier un bilan du mois de mars (le 9 avril). Et pourtant mon visuel était prêt. C’était moi qui ne l’était pas. J’attendais le soleil, puisque mon cerveau fonctionne à l’énergie solaire. J’ai enfin eu ma dose hier.
Mars fut un mois pluvieux & studieux où j’ai découvert des trucs incroyables sur moi-même.
Le 4 Mars
Mon jardin s’est recouvert de son tapis de primevère habituel. Et chaque année ça m’émerveille.
Le 9 mars
Je découvrais sur Instagram un oiseau qui est devenu ma mascotte, le Miro incarnat, petit passereau originaire du Sud Est de l’Australie. Le mâle a un plumage particulièrement rose (en effet). J’adore sa tête noire avec son petit bec volontaire et son ventre bombé rose flashy. On dirait un jeune gothique grognon.
Le 11 mars
J’ai terminé une version anglaise bricolée de 1979. C’est du très mauvais anglais, fait à moitié avec le logiciel Deepl mais ça pourrait me servir pour d’éventuelles demandes d’autorisation.
Du 19 au 25 mars
J’ai participé à un atelier proposé par France Travail qui se nomme « Valoriser son image Pro ». On ne dirait pas comme ça, avec ce titre vague et flou, que le but de cet atelier est de nous donner confiance en nous.
C’était justement la seule semaine de mars où il a fait beau et j’ai dû participer toute la journée à des ateliers en visio, mais ça en valait la peine : j’ai rencontré des gens passionnants (l’intervenante + mes collègues d’ateliers), nous avons beaucoup travaillé sur la confiance en nous même et les « soft skills » (savoirs être en français) que nous possédons sans le savoir.
J’ai passé 3 tests qui m’ont fait découvrir des compétences insoupçonnées : la compétence « leadership » qui est passé de 4 à 10 entre le premier et le troisième test ; la compétence « prendre des initiatives & être force de proposition » était, elle, à 10 dès le premier test.
J’en suis tombée de ma chaise.
Je ne me voyais pas en leadeuse. Je n’ai jamais eu de poste à responsabilité. Mais ça veut dire que j’en suis capable. Et ça c’est chouette.
L’intervenante a trouvé aussi que j’avais la capacité à être juste dans l’analyse de mes collègues et des situations — ce qui est certainement dû à mon hypersensibilité.
Par contre, je suis toujours aussi mauvaise actrice : nous devions réaliser un Podcast, que nous n’avons finalement pas enregistré, mais que nous avons dû répéter. J’étais ultra mauvaise. Mais certains de mes collègues étaient, eux, extraordinairement bons.
On au aussi préparé un pitch pour nos futurs entretiens d’embauche. Et ça, c’était ultra utile.
Comme cet atelier n’est pas obligatoire (il devrait l’être), je recommande à tous les demandeurs d’emploi de s’y inscrire (c’est gratuit).
Le 23 mars
J’ai dû aller à Dijon pour acheter des bricoles et j’ai pu m’extasier sur l’arrivée du printemps dans la ville et dans le jardin de l’Arquebuse: cerisiers et magnolia en fleur, primevères en folie…
J’ai même filmé un canard heureux.
Le 31 mars
Mes propres cerisiers, planté avec mes petites mains étaient en fleur.
Bilan séries
J’ai quand même eu le temps de voir plein de très bonnes séries, dont 3 séries françaises qui sont de véritables pépites.
Polar Park
Un écrivain de polar en mal d’inspiration, un bled paumé (Mouthe, le village le plus froid de France), des meurtres artistique, une reflexion sur l’admiration et la création, sujets qui me passionnent. C’est drôle, inattendu, bien joué, bien écrit.
Sur Arte.
Panda
Un flic écolo, paresseux et pacifiste, une policière dépressive, nerveuse et grognon. C’est invraisemblable et délicieux.
Sur le replay de TF1
Miss Scarlett
Une jeune célibataire qui veut devenir détective à la fin du XIXe siècle, c’est compliqué. Sexisme, féminisme, racisme et relation amoureuse tumultueuse avec un agent de Scotland Yard. Beaux décors, beaux costumes, histoires bien ficelées, j’attends la suite de cette série avec impatience.
A voir sur Canal +.
Mister Spade
Sam Spade joué par Clive Owen est déjà en soi un plaisir. Si Sam Spade se retrouve dans un petit village français dans les années 60 sur fond de guerre d’Algérie, c’est encore mieux. (je ne sais pas si je l’ai déjà dit, mais j’adore Clive Owen).
Sur Canal +
Dick Turpin
Nonsense, dérision et auto-dérision. Série truffée d’anachronismes et de dialogues absurdes. Un miteux bandit des grands chemins à la sauce Monthy Python.